« Je vous salue Marie... »
à la manière de Brassens ou de Brel
Revenues à la Foi, converties pour toujours,
Les « filles du trottoir » ont murmuré un jour :
Je vous salue, Marie...
Les sables et le vent par les nuits d' ouragan
Rendent aussi hommage, soumis mais en grondant
Je vous salue, Marie...
Et les champs et les fleurs, aux matins de printemps
Rayonnant de beauté, psalmodient tendrement
Je vous salue, Marie.
Et dans le cimetière aux coquillages blancs,
Le souffle de la brise a gémi doucement
Je vous salue , Marie.
Et les marins perdus dans le sombre océan,
Les bras tendus vers vous, tout mourant, tout criant
Je vous salue, Marie.
Quand le monde dort, le vieux cœur en vigile
D'une humble Bernardine médite l'Evangile
Je vous salue, Marie.
Liturgie du Dimanche ? Lectures de la Messe,
Grandes orgues d'orage la magnifient sans cesse...
Je vous salue, Marie.
Les dunes sablonneuses et les neuf Chœurs des Anges,
Le chant du rossignol, célèbrent sa louange
Je vous salue, Marie.
Quelque part dans le ciel, fidèle à sa prière,
Le « Bon Père » Cestac salue sa »Bonne Mère »
Je vous salue, Marie.
Et le Seigneur Lui-même, penché sur l'infini
Profère de son Verbe vers son enfant Chérie :
Je te salue, Marie.
Maurice POMMIEZ