Nous conservons les deux portraits,
de Louis-Edouard et d’Elise Cestac
qui étaient des cadres de famille.
Leur mère, devenue veuve se retira
à Notre Dame du Refuge en 1842
et y resta jusqu’à sa mort en 1855.
C’est d’elle que nous tenons ces
deux tableaux.
Nous avons déjà parlé du portrait
de Louis – Edouard (voir Iconographie
du Père Cestac (1)-Février 2007).
C’est vers 1828, qu’Elise, âgée de 17
ans, pose dans son beau costume
bleu au large col de dentelle.
Bras droit appuyé sur un meuble,
elle met bien en évidence ses bagues.
De la main gauche, elle tient un
livre et son pouce marque la page.
Son visage, aux traits réguliers, est
sérieux et son regard profond et
intelligent.
C’ est bien là, la Bayonnaise du
XIX ème siècle « élégante et aimable,
esprit ouvert et cœur compatissant,
dynamique et recherchée dans la
société. » ( cf »Elise, ma sœur », B ;
Marticoréna)
( à suivre)