Evocation d’Elise Cestac (1811-1849)
1- Le don total- ( 1838- 1849)
Quittant la maison paternelle, en janvier 1838, Elise vient habiter le « grand Paradis », une pauvre demeure proche du cimetière. C’est là que sont abritées les fillettes recueillies par l’Abbé Cestac.
Elise devient une véritable mère pour ces enfants. Elle veille sur leur éducation. Elle ouvre leur cœur à l’amour de leur Mère du Ciel, réconfort et lumière sur leur route.
Grand Paradis Bayonne Vierge offerte au Père Cestac
L’Abbé Cestac est bientôt sollicité par quelques jeunes prostituées désireuses de changer de vie. Il fonde pour elles une maison à la campagne : « Notre Dame du Refuge. Elise devient directrice des deux œuvres de son frère.
Chaque fois qu’elle le peut, Elise va - à pieds ou montée sur un ânon - jusqu’à Notre Dame du Refuge.
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Châteauneuf devenu N.D.du Refuge |
Les jeunes collaboratrices d’Elise à Bayonne et à Anglet sont admises à la consécration religieuse. Ainsi naît le 6 janvier 1842, la Congrégation des Servantes de Marie. Elise, devenue Sœur Marie Madeleine est véritablement l’âme du nouvel Institut.
En 1846, quelques repenties recueillies à N.D.du Refuge, mues par la puissance d’un appel intérieur, commencent une vie contemplative dans les sables de la Solitude de Saint Bernard.
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Elise Religieuse |
Première cellule de paille à St Bernard |
C’est toujours avec une grande joie que Sœur Marie –Madeleine va passer quelques jours de retraite dans une pauvre cellule de paille de St Bernard. Après un voyage pénible pour aller visiter la communauté de Toulouse, sa santé fragile subit un grave contre - coup.
Elle meurt le 17 mars 1849, en murmurant à ses sœurs : « Au revoir, au ciel »
Elle repose comme elle l’avait désiré, à Saint Bernard, sous un petit tertre surmonté d’une croix de coquillage.