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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 09:53
  • Appareil à traire

Le Père Cestac était un lecteur assidu

du journal  « La Gazette des campagnes ».

Dans son numéro du 4 avril 1868, 8 jours

après le décès du Père, on pouvait lire

dans sa « chronique agricole » :

      « Voici la note- hélas la dernière-que

         nous recevions il y a 15 jours du

         vénérable et regretté fondateur de N.D.

         du Refuge. »

Ces deux lignes nous apprennent que le

    P.Cestac avait dû envoyer d’autres articles.

La suite de la chronique nous donne

à lire la lettre du Père sur l’appareil

à traire les vaches, utilisé à Notre-Dame

et les observations faites.

      «  Je suis en mesure- écrit-il-de

vous donner l’assurance que les  4

petites sondes fonctionnent très bien

et que le lait tombe de lui-même

jusqu’à complet épuisement. »

Il ajoute deux observations :

« -les sondes sont de différentes

grosseurs et il faut les choisir selon

les vaches. Aux plus grandes, les

plus grosses sondes, aux plus petites,

les plus minces. »

« - Avant d’introduire les sondes,

il faut laver le pis des vaches à

l’eau tiède ; puis, lorsque les sondes

sont posées, presser un peu le pis

comme si on voulait traire à la

main, le tout afin de dilater un

 peu le conduit du lait. »

A Notre Dame du Refuge, à cette époque,

l’élevage de vaches laitières est très

important. Depuis longtemps on y

fabrique un beurre apprécié. Le P. Cestac

écrit en mai 1852 :

   «  Le beurre de Notre Dame se vend

       à Bayonne le double du prix du

       beurre ordinaire. »

Au Concours Régional de Mont-de-Marsan,

en mai 1858, « le beurre provenant

de la vacherie de N.D.du Refuge »

obtient une médaille de bronze.

Notre Musée conserve une baratte

très ancienne, en bois, avec des

moules en bois aussi pour former

les mottes de beurre.

                   baratte-1391gd

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 09:40
  • ·Essai de pisciculture

Le Comice Agricole de Bayonne fit

l’ acquisition d’ appareils de pisciculture

pour l’incubation artificielle des œufs de

poisson. Le journal de Bayonne nous

renseigne :

          «  Ces appareils sont mis à la disposition

       de l’ Abbé Cestac qui a bien voulu se

charger de faire à Notre-Dame du Refuge

une expérience de pisciculture. Les auges

à éclosion renferment en ce moment

mille œufs fécondés de truite commune

( salmo fario lin) expédiés par

l’ Etablissement Impérial de pisciculture

du Bas Rhin, par ordre du Ministre

de l’Agriculture. » ( Le Courrier  10/01/1858)

Ce  sont ces installations qui, un peu plus

tard seront utilisées pour l’ éclosion des

poissons ( truites et saumons)nécessaires

au repeuplement de l’ étang de la Négresse

comme le souhaitait l’Empereur.

Le P. Cestac parle de cette expérience

dans sa lettre du 23 février 1860 :

     ( L’ Empereur) fit venir de Paris le

pisciculteur le plus célèbre de

l’Europe, M ; Coste… M. Coste se rendit

à Notre Dame… »

là les installations paraissent favorables.

      «  Aussi – poursuit le P.Cestac-nous

a-t-on envoyé plusieurs milliers

d’œufs… qui sont parfaitement venus

à bien et se sont changés en petits

fretins qui prospèrent admirablement.

De nouveau œufs viennent de nous

arriver et aujourd’hui même nous

les avons mis en incubation. »

 (à suivre)

 etang-pt  truites-et-saumons-pt
 saumons-pt  truite-fario-pt
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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 09:01
  • ·         Le Sorgho
  • En  avril 1857,le Préfet des Basses Pyrénées
fait venir de la graine de sorgho pour la

distribuer aux personnes qui voudraient

essayer cette culture.

Est-ce à la suite de cette proposition que

      l’Abbé  Cestac se lance dans cette culture ?

Quoi qu’il en soit, il a non seulement cultivé

du sorgho mais il a essayé une recette

paru dans un journal, « Message », pour

tirer de cette plante une boisson fermentée.

Dans une lettre d’octobre 1857, il en

indique le procédé « tel-dit-il qu’il

l’a pratiqué » :

   «  On cueille les tiges lorsque la graine

commence à noircir et avant la

parfaite maturité .On les coupe en

rondelles par le moyen de hache-paille

ordinaire et on verse dessus de l’eau

bouillante : 100 cannes pour 2 hectolitres.

Il n’est pas nécessaire que toute l’eau

ait passé par le feu, une bonne chaudière

d’eau bouillante suffit pour déterminer

la fermentation vineuse.

On laisse fermenter quelques jours puis

on presse le sorgho et la liqueur est

mise en futaille où on la clarifie avec

des blancs d’œufs selon la méthode connue

et puis on la transvase pour la tirer

au clair… »

Dans cette même lettre le P.Cestac parle

aussi de la possibilité de fabriquer avec

le sorgho, un sirop.

A Notre Dame du Refuge on prépara ce

sirop et le produit parut suffisamment

intéressant au P.Cestac pour le présenter

au Concours Régional- de- Mont de Marsan,

en mai 1858, dans la catégorie « Produits

agricoles »Mais le sirop de sorgho ne

fut pas primé.

Le couple impérial qui accepta, à la fin

de sa visite, de prendre au salon « 

quelques  rafraîchissements et des biscuits

faits par les sœurs », goûta-t-il du

sirop de sorgho ?

Le visiteur de 1867, M.Léonce Dubosc

de Pesquidoux parle explicitement des

« boissons  rafraichissantes pour l’été

que ( l’Abbé Cestac) tirait du sorgho. »

 sorgho-1pt  sorgho-3pt

sorgho-2pt 

(à suivre)

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:07
  •  Farine de rafle de maïs

 Le journal bayonnais mentionne dans

ses colonnes du 18 janvier 1857, qu’un

industriel du département avait

l’intention de se lancer dans la fabrication

d’une farine extraite de l’épi de maïs

égrené(rafle-« buruxka »en basque.

« cabeil »en gascon).Cette farine serait

employée à l’alimentation des animaux

domestiques.

Trois jours plus tard, le 21 janvier, le

journal publie une lettre d’un lecteur

qui témoigne :

        «  à Haïti et autres îles des Antilles, les

chevaux sont nourris avec l’épi de

maïs égrené…Après les avoir écrasés et

réduits en fragments, on fait macérer

(les épis) dans l’eau (de 12 à 24 h)

jusqu’à ce qu’ils soient ramollis. On les

saupoudre alors d’un peu de sel de

cuisine et on les donne aux chevaux

qui en sont très friands. »

Ces lignes ont peut-être  inspiré le P.Cestac

pour fabriquer la farine dont il présenta

un échantillon au Comice Agricole de

Bayonne en avril 1857. Il expliqua

qu’après les avoir desséchées au four et

Il déclara :

        «  que cette substance d’assez bel

aspect devait entrer dans la

nourriture des animaux. »

Il ajouta même :

         « les vaches l’acceptent avec plaisir

et cette farine a la propriété de

rendre leur lait plus butyreux. »

(plus riche en matière grasse)

Et le « Courrier de Bayonne »d’applaudir

         « L’ Abbé Cestac  a trouvé un moyen

parfois d’utiliser pour l’alimentation

des animaux la rafle de l’épi de

maïs qui jusqu’ici a été uniquement

employé comme combustible. »

                                  (6 mars 1857)

Combien de temps utilisa-t-on cette farine

à Notre Dame du Refuge ?

L’agronome J.Schneider dans son

ouvrage »Le Monastère d’Anglet »

(1873) n’en parle pas parmi les

multiples utilisations du maïs, dans

la Communauté du Refuge.

 

  champs-de-mais-pt épis-de-mais-pt 
  rafle-de-mais-pt   rafles-de-mais-pt
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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 09:24

 Jour de joie, ce samedi 5 février ; à la

Maison de Retraite : 7 de nos sœurs

célèbrent 60,70 et 75 ans de vie

religieuse dans notre Congrégation !

Une profonde communion unit toute

l’assemblée : prêtres, religieuses, familles.

 jubilaires-586pt  jubilaires-600pt
 jubilaires-604pt  jubilaires-601pt

Un goûter fraternel autour de tables

merveilleusement  fleuries a permis de

prolonger  la joie par des chants, des

échanges,  des souvenirs…

  jubilaires-611pt-copie-1.jpg   jubilaires-613pt

Nos sœurs  jubilaires nous confiaient :

« On sentait une famille en fête dans la

ferveur, la simplicité, l’amitié fraternelle !... »

« Quelle joie d’avoir consacré toutes ces

années au service du Seigneur !. »

Merci à tous et à chacun pour tant

de gestes où prend vie la Parole de Dieu.

«  Je veux rappeler les bienfaits du Seigneur,

       tout ce qu’il a fait pour nous !. »

                                                Isaïe

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 11:29

A sa création, le Comice Agricole de

l’Arrondissement de Bayonne, choisit à

l’unanimité, le P.Cestac comme président.

Le journal local, le Courrier de Bayonne »

applaudit :

  « Il était naturel qu’un tel choix obtint

l’approbation générale…M. l’Abbé Cestac

n’est pas seulement un théoricien distingué,

mais un habile praticien ; ce n’est pas dans

son cabinet seulement, mais encore au

milieu des champs qu’il a traité et

résolu les questions agricoles… »

                           (21 janvier 1857)

Nos Archives  et la presse contemporaine

nous fournissent des exemples où nous

verrons l’esprit ouvert, novateur et

pratique du P.Cestac.

  • ·         Graine d’argan
  •  
  • En septembre1853, le P.Cestac écrit au
Ministre de la Marine :

     « Les journaux ont annoncé que votre

Excellence était disposée à accorder, pour

faire des essais d’acclimatation, des

graines d’argane, plante oléagineuse de

Mogador. Nous sommes dans des conditions

très convenable pour ces essais, surtout

dans les sables, où nous avons entrepris

des cultures dont les succès ont dépassé

nos espérances.

      nous apporterons les soins les plus

minutieux pour la réussite d’une plante

dont les propriétés multiples seraient,

pour le pays  et pour notre établissement

en particulier, d’ un avantage inappréciable »

 

Le P.Cestac écrit « argane », on dit aussi

argan ; c’est le fruit de l’arganier, arbre

dont la seule espèce habite le Maroc. Et

justement dans la région de Mogador,

aujourd’hui Essaouira, sur la côte

Atlantique.

        Ajoutons que l’ organier est un

arbrisseau épineux, à petites feuilles et au

bois dur et résistant. Son fruit est gros

comme une pomme reinette. De l’amande,

renfermée dans le noyau, on extrait une

huile appréciée, l’huile d’argan.

     La lettre ci-dessus a-t-elle été

envoyée ? L’essai a-t-il été tenté ? Aucune

trace ne nous est restée…

   Mais cette lettre restera le témoin de

l’esprit ouvert et novateur du P.Cestac et

de son intérêt pour  le progrès de son pays.

 

 arganier-pt  fruit-de-l'arganier-pt

                          

( à suivre)

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 10:27

Pour exprimer notre reconnaissance aux

bénévoles qui participent à l’activité

agricole de N.D.du Refuge, nous avons

organisé une nouvelle rencontre le

16 janvier dernier.

A l’apéritif, un temps de partage

autour de la Supérieure Générale,

 permettait de faire connaissance.

 les-benevoles340pt  les-benevoles341pt
 les-benevoles342pt  les-benevoles348pt

Puis pour rendre notre « merci » plus concret,

un repas convivial regroupait les bénévoles

et les sœurs oeuvrant encore aux diverses

tâches de notre exploitation.

Le repas-maison a été apprécié et les

cuisiniers fort applaudi…

 les-benevoles353pt  les-benevoles355pt

Merci au chef et à son équipe !

Au café, Sr Jacqueline évoqua , par

quelques exemples : »Le P. Cestac,

esprit novateur et pratique »…

en agriculture évidemment !...

 les-benevoles358pt  les-benevoles359pt

Nous reparlerons de ce petit exposé

dans une prochaine série d’articles.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 09:50

Le printemps s’est-il  trompé de date ?

Regardez ces photos…

Petits pois en fleurs et déjà des

gousses  prometteuses…

 printemps490pt printemps487pt 
 printemps488pt  printemps486pt

Un semis précoce,…

un hiver particulièrement clément,

et la protection d’une serre,

nous ont donné cette merveille !...

Venez voir au point –vente !...

et peut-être voudrez-vous goûter à

cette fraîcheur ? …car tout se mange :

cosse tendre et petits grains !...

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 09:12

L’Epiphanie de cette année était un

peu modifiée. Ce dimanche 8 janvier

nous n’avons fêté que les Jubilaires

de 50 et 60 ans de vie religieuse.

Pour nos aînées qui ont 70 ans ou

plus de consécration, nous leur réservons

un jour spécial, un jour conçu et

organisé pour elles…

Si notre chapelle était un peu moins

comble, elle était aussi belle de fleurs,

de lumière et d’ harmonie…et il y

flottait autant de joie et de ferveur…

L’Eucharistie aussi solennelle était

présidée par M.L’Abbé P.Dufourcq

qui avait accompagné nos sœurs

Jubilaires pour un temps de préparation.

 

 jubilaires2012pt1  jubilaires2012pt2

 Son homélie a su rejoindre chacun.

Partageons un écho :

L’ étoile des Mages, c’est » comme une

étoile persistante dans leur cœur qui

les maintient en désir de trouver un

sens à leur vie. »

Et notre vie aussi nous pose bien des

« pourquoi ? »

Au cœur de nos sœurs Jubilaires une

étoile, un jour a brillée « en forme

d’appel intérieur discret et insistant »

Et aujourd’hui, c’est l’action de grâce

pour « la fidélité de Dieu soutenant

celle de chacune »

Toutes les Servantes de Marie, en

communion « malgré les distances »,

« manifestent que la vie en communauté,

au sein d’une même Congrégation, sous

la maternelle tutelle de Marie est un

soutien irremplaçable ».

 

 jubilaires2012pt3  jubilaires2012pt4
 jubilaires2012pt5  jubilaires2012pt6

 

Et puis la joie a débordé la

chapelle,

- dans la rencontre du verre de l’amitié.

 

 jubilaires2012pt7  jubilaires2012pt8

dans le partage  du repas de

fête avec les familles 

 jubilaires2012pt9  jubilaires2012pt10
 jubilaires2012pt11  jubilaires2012pt12

- et dans un MERCI à tous et

à chacun !

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 09:26

Chaque année, l’ Epiphanie est

grande fête à Notre Dame du Refuge.

Nous faisons mémoire de toutes

les Générations de Servantes de Marie

qui se sont consacrées au Seigneur

en cette Fête depuis un certain

6 janvier 1842 (170 ans !)

Et ce

Dimanche 8 janvier 2012

 des sœurs célèbreront  50,60,70

ans  ou plus de vie religieuse.

Familles, amis et connaissances

s’uniront à la Communauté ,

pour accompagner ces Jubilaires…

   Eucharistie Festive à

                10 heures

rois-magesgd

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