- Appareil à traire
Le Père Cestac était un lecteur assidu
du journal « La Gazette des campagnes ».
Dans son numéro du 4 avril 1868, 8 jours
après le décès du Père, on pouvait lire
dans sa « chronique agricole » :
« Voici la note- hélas la dernière-que
nous recevions il y a 15 jours du
vénérable et regretté fondateur de N.D.
du Refuge. »
Ces deux lignes nous apprennent que le
P.Cestac avait dû envoyer d’autres articles.
La suite de la chronique nous donne
à lire la lettre du Père sur l’appareil
à traire les vaches, utilisé à Notre-Dame
et les observations faites.
« Je suis en mesure- écrit-il-de
vous donner l’assurance que les 4
petites sondes fonctionnent très bien
et que le lait tombe de lui-même
jusqu’à complet épuisement. »
Il ajoute deux observations :
« -les sondes sont de différentes
grosseurs et il faut les choisir selon
les vaches. Aux plus grandes, les
plus grosses sondes, aux plus petites,
les plus minces. »
« - Avant d’introduire les sondes,
il faut laver le pis des vaches à
l’eau tiède ; puis, lorsque les sondes
sont posées, presser un peu le pis
comme si on voulait traire à la
main, le tout afin de dilater un
peu le conduit du lait. »
A Notre Dame du Refuge, à cette époque,
l’élevage de vaches laitières est très
important. Depuis longtemps on y
fabrique un beurre apprécié. Le P. Cestac
écrit en mai 1852 :
« Le beurre de Notre Dame se vend
à Bayonne le double du prix du
beurre ordinaire. »
Au Concours Régional de Mont-de-Marsan,
en mai 1858, « le beurre provenant
de la vacherie de N.D.du Refuge »
obtient une médaille de bronze.
Notre Musée conserve une baratte
très ancienne, en bois, avec des
moules en bois aussi pour former
les mottes de beurre.
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